jeudi, mai 28, 2009

Et les salades alors ?

L'autre jour, Monsieur Poppins m'expliquait que la banane était un fruit stérile et m'a fait tout un topo sur ce fruit, me faisant ainsi prendre conscience qu'il n'y avait pas de graines dans la sorte de banane que nous consommons (enfin vous, pas moi, je déteste ça).

Au delà du fait que vous vous dites sûrement que je dois avoir des discussions passionnantes avec Mr Poppins et que vous devez probablement aussi vous demander comment nous en sommes venu à discuter banane, le sujet est passionnant. Je vous laisse donc aller lire sur Wikipedia mon ami, tout sur la banane.

Bref, comme le dit le titre, ce soir, en mangeant ma salade avec tellement de vinaigre balsamique dedans qu'on aurait pu s'y baigner, je me suis dit : "Et la salade alors ? Elles sont où les graines dans la salade ?". Après avoir englouti cette dernière j'ai fuzzé sur la toile pour trouver une réponse. Oui, j'ai des lacunes dans ma bibliothèque je n'ai pas d'encyclopédie de la salade, du coup, j'ai dû me contenter de ce que j'avais. Bref, j'ai appris que la salade ben ça fait des fleurs ! Je passe depuis 5 ans maintenant en moyenne deux jours par semaine devant des champs de salade et bien je n'ai jamais remarqué la moindre fleurs.

Ce soir, en digérant ma salade... je me suis sentie toute bête (pour ne pas dire blonde...)

mercredi, mai 27, 2009

Capital sympathie....

Si il y a bien une chose que je saisi faire, c'est garder le silence. Avec le temps, j'arrive même à donner l'impression qu'on me dérange quand on parle. Du coup, je suis persuadée de donner une image de moi peu sympathique lorsque je me promène et je suis sûre de ne pas être avenante.

Malgré tout, le mec bourré ou la folle ne semble pas remarquer mes efforts et trouvent toujours le moyen de s'approcher de moi. Petite déjà, c'était toujours les plus faibles qui s'approchaient de moi, ensuite, c'était le super timide et très acnéique garçon de la classe qui me faisait sa déclaration. A mon grand regret d'ailleur, je n'ai jamais attiré les mauvais garçons (enfin, si, juste une fois et je confirme qu'un méchant garçon ça sait très bien écraser un petit coeur). Et dès l'adolescence, c'était bien souvent moi qui avait les épaules mouillées à force d'essuyer les larmes des gens qui m'entouraient.

L'avantage d'être utilisées comme un mouchoir, c'est qu'un jour, à force d'être jetée on fini par se mettre à l'abri. Maintenant que je suis adulte, je me réserve à ceux que j'aime et me mets en retrait lorsque le malheureux de service commence à faire son show.

A l'école de Miss A., il y a une maman fort... hum... fort expressive (on va dire ça comme ça), elle se dévoile très facilement et fais souvent partager à toute la basse-court de mère-poule ses déboires. Etrangement, je suis la seule qu'elle vouvoie et la seule avec qui elle parle doucement. Mais je suis aussi celle vers qui elle se tourne en général. Pourtant je garde le silence et je fais juste de "mmm .mmmmm" ben ça marche pas.
Lorsque je prenais le bus tous les matins, j'avais droit 1 matin sur 2 à des confidences. Pourtant, j'avais des écouteurs sur les oreilles et je faisais même parfois semblant de dormir... ben non... ils trouvaient toujours le moyen d'attirer mon attention. J'ai donc eu droit à des discussions surréaliste sur la facilité d'une grand-maman à tomber enceinte, à des histoires de fesses, à des histoires de deuil et à des histoires de touristes espagnol dont je n'ai absolument rien compris, etc.. etc..

J'ai longtemps trouvé ça chiant, je me suis souvent sentie mal à l'aise en entendant certaines histoires. Mais regardons les choses en face. J'ai choisi un métier ou j'étais souvent face à la détresse des autres, si adolescente on pleurait sur mon épaule c'est probablement parce que je savais écouter sans juger. Je crois que j'aime les gens, mais que je n'ose pas l'avouer. Et puis, je dois aimer ça les histoires des autres, parce que de son vivant, ma marraine était une vraie commère et j'adorai aller lui rendre visite pour qu'elle me raconte les derniers cancan du village.

Un jour, L. ne sera plus l'unique personne à connaître mon côté commère...

(Merci à Sonia qui m'a inspiré ce petit bille d'humeur...)

mardi, mai 19, 2009

Mon grâal du moment...

Comme tout le monde, parfois, je jette mon dévolu sur un objet. Parfois con (presse agrume de Stark), parfois très/trop cher (Kitchenaid), parfois beau (Sac à main), parfois laid (chaussures), qui sert ou qui ne sert pas (sac à main, chaussures, vêtement) ect... mesdames, je suis sûre que vous savez de quoi je parle.

Et bien l'objet qui en ce moment est mon préféré, celui que j'aime et que j'utilise tous les jours et qui me fais m'exclamer "rhaaaaa ce que je t'aime toi" et affreusement laid et en plus c'est même pas un truc à la mode.

Je me souviens lorsque j'étais petite en pique-nique, ma tante l'utilisait. déjà (qui a dit que j'étais vieille ?). Et puis, lorsque je suis devenue plus grande, il m'a vraiment tenue au chaud lorsqu'à 7h00 du matin je me retrouvais dans les vignes à couper le raisin gelé. Ensuite, il a disparu de mon existence. J'ai bien souvent pensé à lui, et puis chaque fois que je passais devant, je me disais que je n'en avais pas vraiment besoin, que ce serait encore un truc en plus qui traîne et que je n'utiliserai jamais et que franchement on allait se moquer de moi si je laissais ça traîner dans mon appartement. Bref, j'ai été souvent tentée sans jamais succomber.

Il y a quelques mois, ma vie a légèrement changé comme vous le savez et j'ai été confrontée au manque de temps. Mais avant de vous dévoiler le nom de cet objet, il faut que je vous dise, ce que je déteste le plus au monde, ce qui m'énerve et que je trouve absolument immonde, le thé froid. J'aime le thé 2 minutes 30 après qu'il ait été servi. Ensuite il refroidi et c'est immonde. Donc, entre le moment ou je pense que j'ai un créneau et que je vais me faire un bon thé m'asseoir et le savourer et le moment ou je peux enfin m'approcher de ma tasse, il se passe parfois une journée. Oui, il m'arrive d'oublier que j'ai fais un thé parce que je me suis laissée happée à d'autres occupations. Il m'arrive de me servir un thé et d'entendre "tu peux juste faire ça vite fait" et le temps d'avoir fais le truc vite fait, ben le thé il est froid. Beurk !

J'entends déjà certain penser qu'il me suffirait d'un micro-onde pour réchauffer ma tasse je leur répondrais par un double beurk ! On ne réchauffe pas un thé au micro-onde, ne me demandez pas pourquoi, mais je peux pas, c'est comme de se rallumer une clope. Un thé, on le boit frais, enfin chaud, mais on le réchauffe pas, moi ça me perturbe un point c'est tout.

J'en reviens donc à mon objet tant adoré à moi que j'aime. Je l'ai trouvé un jour en marchant dans l'allée d'un super marché. Encore une journée démarrée sans thé (il n'y a pas si longtemps, je buvais un litre de thé le matin avant de pouvoir faire quoi que ce soit...) du coup, je n'étais pas de très bonne humeur, pas très bien réveillée et telle une sainte vision, il s'est imposé à moi s'illuminant pendant que dans ma tête la petite musique victorieuse raisonnait, c'était lui, celui qui petite déjà m'accompagnait dans mes aventures et dont je vous parlais plus haut. Il était là, la réponse à mon manque de temps et de thé. Le thermos !!!

Depuis, il ne me quitte plus... et j'ai du thé chaud quand je veux... même en balade... même la nuit... même le matin... même tout le temps...

Vous l'aurez compris, en ce moment, je suis amoureuse de mon thermos... et vous ?

jeudi, mai 14, 2009

Wonka gore...

Je ne suis apparemment pas la seule a avoir eu peur de Willy Wonka et à l'avoir trouvé malsain lorsque, petite, j'ai lu Charlie et la chocolaterie...

lundi, mai 11, 2009

Le mal est entré dans ma cuisine....

Depuis quelques jours, je cuisine moins bien, il m'arrive des catastrophes en cuisinant et je ne comprends pas pourquoi. Par exemple l'autre jour, je cuisinais une petite tarte aux pommes pour accueillir ma copine L. ben au lieu de mettre de la cannelle, je me suis rendue compte trop tard que j'avais mis de l'ail en poudre... c'est immonde les pommes à l'ail !

Pis samedi, alors que je me préparais pour accueillir Mr M. et son amoureuse Mlle A., le ciel est tombé dans ma cuisine.

Consciente de mon manque de doigté en ce moment, j'ai décidé de leur faire une pizza maison. Facile, pratique et tout le monde il aime ça, les pizza. Bref, je savais que mon kitchen aid n
e me trahirait pas, du coup, j'ai mis tous les ingrédients à l'intérieur et "fiiiiiiiiizzzzzzz". Etrangement, alors que je n'avais rien changé aux proportions, la pâte semblait un peu trop mouillée, j'ai donc rajouté un peu de farine et au moment ou j'enclenchais l'appareil "Paf", le pot d'eau (rempli d'eau biensûr) se retrouve au sol.



et puis "Pof" mon kitchen aid qui se transforme en volcan et qui commence à cracher de la farine :




et "aïe" mon doigt qui ressent un douleur intense.

A ce moment là, il est 18h30, les invités arrivent à 19h00 j'attends désespérément Mr Pops pour me donner un coup de main, ma cuisine est un chantier sans nom, je n'ai pas encore fait le dessert, et je suis dans un état lamentable. La partie droite de mon corps est trempée alors que la partie gauche et parsemée de farine.

J'aurai pu stresser deux fois plus, courrir partout en gromelant des "p****n c'est pas vrai". Oui, j'aurai pu... ben non, j'ai décidé de me détendre et de laisser faire le destin. Au milieu de tout mon joyeux bordel, j'ai pris une casserole, je me suis fais cuire de l'eau et je me suis fait un bon thé en attendant Mr Pops.

En sirotant mon thé et en observant mon doigt, je me rends compte que cette malchance à un nom : Mr E. Et j'ai réalisé qu'il n'est pas possible de faire la cuisine correctement avec un petit homme de 8 mois dans les bras.

Petite note personnelle : Merci charmante voisine de me sauver en offrant à Mr E. sa première prison.

vendredi, mai 01, 2009

Tout ce que je ne suis pas...

Je ne suis pas de celle qui féministe s'impose dans leur foyer et tape du point sur la table...

Je ne suis pas de celle qui carriériste gagne plus qu'un homme et se voue à 100% à leur travail...

Je ne suis pas de celle qui s'étale en long est en large sur leur diverses expériences de la vie...

Je ne suis pas de celle qui à grand renfort d'amabilité de sourire et de courbette séduis tout ce qui l'entoure...

Je ne suis pas de celle qui consciente de mes avantages sais en tirer parti...

Je ne suis pas de celle qui sont tellement indépendante qu'elles n'ont besoin de personne...

Je ne suis pas de celle qui milite corps et âme pour une cause noble...

Qui je suis ?